Les observateurs reviennent cette semaine sur le viol collectif d’une jeune fille à Dar Naim, un quartier populaire à Nouakchott. Une horreur qui continue de susciter indignation et colère des Mauritaniens.
Ce n’est pas la première fois à Nouakchott qu’un viol est commis par des jeunes à Nouakchott. Et à chaque fois les auteurs semblent échapper à de lourdes peines. Cette fois c’est l’horreur qui dépasse l’humain. La jeune fille est violée devant son père paralysé. Tous les Mauritaniens dans leur diversité s’indignent et réclament justice. Dans un pays où la pénalisation du harcèlement sexuel et les peines pour viol ne sont pas encore à la hauteur d’un crime, le viol collectif de Dar Naim devra servir un premier exemple pour punir les jeunes.
Les observateurs attendent mieux c’est à dire des projets de loi du gouvernement.pour une meilleure protection de la femme et de la jeune fille dans une société encore très conservatrice. C’est également l’influence des réseaux sociaux et des jeux vidéo sur les jeunes et la démission des parents sur l’éducation de leurs enfants, qui sont pointés du doigt. Le fléau de la drogue n’est pas en reste. Le viol de Dar Naim est révélateur que les femmes sont les victimes d’un système juridique.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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