Face à la promesse du président mauritanien d’ouvrir un dialogue politique “inclusif, franc et responsable”, l’opposition est devant ses responsabilités pour des propositions concrètes pour faire avancer la question nationale sur la cohabitation Autrement un projet de société pour une Mauritanie qui respecte sa diversité culturelle.
A l’instar du premier mandat en 2019, le deuxième mandat en 2024 est placé sous le signe du dialogue politique. Ould Ghazouani tend encore la main à l’opposition. C’est une troisième chance qui lui est offerte pour répondre aux aspirations du peuple mauritanien dont les différentes composantes vivent en chien de faïence depuis 1960.
L’opposition est devant sa responsabilité historique pour faire avancer la cohabitation. Elle devra tirer d’abord les leçons des dialogues précédents depuis 2019 en particulier les élections de 2023 et de 2024 où elle a pêché dans la réforme du système électoral qui repose sur deux mamelles : la CENI et le conseil constitutionnel, deux organes de tricherie politique et de fraude du régime de Ould Ghazouani.
Ensuite les réformes de la justice et l’éducation nationale sont également deux dossiers épineux sur lesquels l’opposition est interpellée pour un Etat de droit qui respecte les libertés et la citoyenneté. Les observateurs attendent une opposition unie et combative qui s’oppose et propose.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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