L’amélioration de la gestion des finances publiques est en première ligne du dernier conseil des ministres qui est passé sous silence du bilan du périple course contre la montre du président Ould Ghazouani dans la vallée.
Cette nouvelle réforme des entreprises publiques est dictée par les nombreux disfonctionnements qui ont entravé depuis des décennies la gestion des finances publiques. Parmi ces difficultés, la pléthore d’établissements publics, le manque d’audit interne, l’incompétence des fonctionnaires et l’absence de sanctions à ceux qui détournent l’argent public. Toutes les entreprises d’Etat, entreprises mixtes et entreprises publiques sont concernées. Il s’agira de réorganiser les textes législatifs et de moderniser les systèmes d’information pour une meilleure transparence et la qualité des services publics. Un enjeu de taille pour réussir la seconde mandature. Ce sont enfin les relations entre les institutions publiques et l’Etat qui sont pointées du doigt comme ne marchant pas ensemble jusqu’ici. Ce grand écart est exacerbé par la puissance tribale au-dessus de l’Etat.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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