Depuis son adoption le plan d’urgence de la modernisation de la capitale suscite des polémiques sur les réseaux sociaux notamment. Parmi les urgences figure en bonne place le renforcement de l’électricité de la capitale confronté depuis plus d’une décennie à des délestages récurrents.
Les débats tournent autour du délai de réalisation de ce plan d’urgence de 50 milliards d’ouguiyas et des fonds en grande partie propres à l’Etat pour un pays dont la dette extérieure et intérieure est importante. Résoudre les problèmes de l’électricité d’une capitale souffrant depuis plus décennie de coupure de courant fréquentes, relève de défis financiers et d’amélioration des structures électriques existantes pour mieux répondre à une demande croissante d’une ville surpeuplée qui compte plus d’un tiers de la population du pays.
C’est le sens et la portée de la décision gouvernementale de moderniser Nouakchott qui consacre un milliard d’ouguiyas pour que les Mauritaniens accèdent à cette énergie qui coûte trop cher surtout pour les populations démunies dans les quartiers populaires. Les observateurs pointent une politique de chiffres qui cache une faiblesse congénitale de gestion.
Il ne suffit pas d’avoir de l’argent, il faudrait en encore plus pour moderniser une capitale qui manque de toutes les infrastructures modernes. L’électricité à Nouakchott nécessite une coordination entre le gouvernement, les entreprises et les populations pour bâtir un avenir énergétique. Le gouvernement de Ould Diay devra se tourner vers les énergies renouvelables pour une meilleure transition écologique.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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