Mauritanie : la police à nouveau sur la sellette dans le viseur d’une enquête administrative 

Décidément la police nationale n’a pas une bonne presse encore moins une bonne image des citoyens victimes de violence constante lors de manifestations pacifiques à Nouakchott. 

Les forces de l’ordre sont accusés d’avoir agressé un enseignant à la suite de la dernière manifestation des enseignants qui réclament l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. La victime était giflée par un policier. Encore une fois la police nationale franchit un nouveau cap dans sa violence contre les citoyens. L’opposition et leurs représentants au parlement, l’opinion publique s’indignent de ce comportement honteux qui tend à devenir répétitif ces derniers mois.

En réponse à la demande des députés de l’opposition, une commission administrative est mise sur pied pour une enquête comprenant l’Education nationale, la Sureté nationale, l’Intérieur et les syndicats des enseignants. Pour les observateurs c’est un simulacre d’enquête pour gagner du temps.

C’est la non transparence et le manque d’indépendance de cette commission qui est pointée du doigt. La police nationale se porte mal. La formation, les nominations, les gardes à vue obéissent à un système politique à caractère discriminatoire. Des Mauritaniens vont même jusqu’à pousser le bouchon en qualifiant ces policiers certainement de repris de justice.

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 16 novembre 2024)

 

 

 

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