Cridem – Face à cette situation, plus de 36 syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire ont décidé, ce vendredi 15 novembre 2024, de suspendre les cours en guise de protestation contre cette répression policière.
Des centaines d’enseignants ont manifesté jeudi matin à Nouakchott, à la Place de la Liberté, devant le palais présidentiel, et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Ils brandissaient des banderoles réclamant de meilleures conditions et l’annulation des récentes décisions prises par le Ministère de l’éducation.
Ces protestations s’inscrivent dans le cadre d’un mouvement lancé par les syndicats de l’éducation pour faire pression sur la tutelle afin qu’elle réponde aux doléances des instituteurs.
Les protestataires demandent au Ministère de revenir sur la décision d’augmenter le nombre de jours de travail de trois à quatre, et d’annuler ce qu’ils appellent les « mutations arbitraires ».
Ils réclament également une augmentation des salaires et des indemnités, ainsi que la mise à disposition d’un logement pour tous les instituteurs.
Certains manifestants ont menacé de prendre des mesures d’escalade, (grève totale, autres manifestations) si le Ministère ne répondait pas à leurs revendications.
Par Cridem, avec Taqadoumy et Alakhbar
Source : Cridem (Mauritanie)
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