Après plus de trois semaines des crues du fleuve Sénégal, une délégation parlementaire de l’opposition mauritanienne s’est rendue cette fin de semaine dans des villages inondées de la vallée. Un déplacement considéré tardif par les observateurs mais au moins politiquement correct.
Cette visite d’une délégation parlementaire de l’opposition au chevet des victimes de l’inondation dans la vallée peut être considérée comme une réponse à l’absence du chef de l’Etat dans les villages sinistrés. La gestion calamiteuse de cette catastrophe naturelle n’a pas échappé aux députés qui pointent l’absence d’intervention de l’Etat. Et au-delà l’erreur politique du chef de l’exécutif.
Ce témoignage de l’opposition de la situation dramatique des populations de la vallée et l’absence de bilan par le gouvernement. Illustre bien la politique d’effacement des populations du Sud qui remonte à 1983 avec la réforme foncière. Ces victimes des inondations ont tout perdu. Et personne ne croit à une reconstruction et encore moins à retrouver une vie normale de famille. Adieu veau, vache et écoles.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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