Mauritanie : la question de surcharge des enseignants ne répond pas à la crise de l’enseignement 

En déclarant que le ministère de l’Education nationale ne vise pas la surcharge de l’enseignant c’est le respect de la législation qui est pointé du doigt. Ce rappel de la direction des ressources humaines a peu d’intérêt pour les enseignants qui réclament plus l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie.

 

 

En réalité cette question de surcharge des horaires ne répond pas aux inquiétudes des enseignants sur la détérioration de l’enseignement depuis la rentrée scolaire du 7 octobre dernier et sur les affectations arbitraires..

La deuxième année de la réforme a montré ses limites en aggravant le fossé entre les enseignants de langue arabe et leurs collègues de langue française qui sont appelés à disparaître d’ici 2029.

Les enseignants du privé sont remontés contre la suppression des trois premières années du fondamental C’est leur disparition également qui est programmé. La menace de se rassembler devant le palais le 12 novembre prochain doit être prise au sérieux pour qu’enfin ils soient écoutés.

L’indemnité envisagée par l’Education nationale pour faire face aux sureffectifs ne suffira pas pour apaiser leur colère. Les enseignants veulent une augmentation de leurs salaires et des logements. Sur ces dossiers le gouvernement est catégorique.

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 09 novembre 2024)

 

 

 

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