S’il est très tôt de faire le bilan des inondations, il n’en demeure pas moins qu’une évaluation partielle est impérative au nom de la transparence.
Incontestablement c’est l’agriculture le secteur le plus impacté par les crues du Fleuve. Les observateurs s’attendent à des milliers d’hectares détruits. Ce qui risque de peser sur la production rizicole cette année. En première ligne, le Trarza , premier producteur dans ce domaine avec 70 pour cent des besoins du pays. Lexeiba 2 fait partie de la zone rouge des inondations.
Cet exemple illustre bien les hésiations du ministre de l’Agriculture à différer le bilan de la catastrophe naturelle. Une fuite en avant qui ne fait que confirmer que la souverianeté alimentaire est un slogan. La campagne agricole 2024 semble être compromise dans la vallée, le grenier de la Mauritanie.
Ces craintes semblent être minimisées au sommet de l’Etat. Abonné absent au chevet des sinistrés, Ould Ghazouani donne l’image d’un président qui manque de compassion vis à vis de son peuple. Un second mandat qui ne suffira pas pour garantir le succés du fameux acte 2 de son quinquennat.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 30 octobre 2024)
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