Le président mauritanien revient du sommet des Brics à Kazan en Russie où il a rencontré son homologue russe avec sa double casquette de président de l’UA. Ce déplacement survient après le G7 à Rome, à Paris et à Bruxelles et à Tripoli en Libye.
Ces déplacements à l’étranger en tant que président de l’UA font exploser son record de président mauritanien à l’étranger y compris toutes ses participations aux conférences internationales et ses visites officielles dans les pays du golfe, au Maghreb en Algérie et en Afrique subsaharienne. A coup sûr la présidence de l’UA a contribué à ce record et impacté ses déplacements à l’intérieur du pays sauf quand il s’agit d’inaugurations de projets de développement.
Son absence au chevet des populations sinistrées de la vallée est remarquée et remarquable par les observateurs qui pointent un chef d’Etat préoccupé pour son image à l’extérieur. Cet exemple illustre bien la politique d’effacement des populations du Sud engagée depuis 1983 avec la réforme foncière point de départ de l’accaparement des terres du Sud au profit des investisseurs nationaux et étrangers.
En réalité cette présidence de l’UA ne représente que du pain béni pour le chef de l’Etat Ould Ghazouani. Le fond du problème c’est que ces séjours à l’étranger coûtent chers au contribuable dans un contexte de mauvaise gestion des deniers publics.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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