« La gouvernance en Afrique stagne ou a cessé de progresser »

C’est le bilan du nouveau rapport de la fondation Mo Ibrahim. L’Afrique de l’Ouest, marquée par des coups d'Etat, est particulièrement touchée par ce recul.

Deutsche Welle – La République démocratique du Congo a aussi régressé en raison de la mise sous tutelle militaires de trois provinces dans l’est du pays. Dans son classement 2024, la progression de pays comme le Ghana, le Kenya, le Bénin et la Tanzanie est toutefois plus intéressante à observer.

Les améliorations dans le domaine des infrastructures, de la santé et de l’éducation sont en effet des critères importants pour illustrer l’évolution d’un pays. Malgré tout, pour Ibrahima Kane, de l’organisation Osiwa, basée à Dakar, tous les pays cités pour avoir fait des progressions en matière de bonne gouvernance ne sont pas tous de bons exemples.

322 critères

 

Créée en 2006, cette fondation produit des données et des analyses sur les enjeux du continent africain. Son rapport, publié tous les deux ans depuis 2007, est considéré comme l’aperçu le plus complet, rassemblant des données sur 322 variables, dont les services publics, la justice, la corruption et la sécurité.

Son dernier rapport relève des progrès de gouvernance dans 33 pays de 2014 à 2023. Mais pour les 21 autres restants, « la situation est pire » aujourd’hui qu’en 2014.

Les Seychelles détrônent l’île Maurice pour la première place du classement, grâce à des améliorations notables dans plusieurs domaines, notamment les infrastructures, l’égalité hommes-femmes, la santé et l’éducation.

Ecoutez ci-dessous Dani Ayida, consultant et expert en relations internationales. Il explique pourquoi ces secteurs sont essentiels en termes de progression en bonne gouvernance

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Bob Barry

 

 

 

 

Source : Deutsche Welle (Allemagne)

 

 

 

 

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