Depuis la publication de ma note intitulée « Language, Culture, and Development : Navigating Mauritania’s Educational Dilemma », j’ai été la cible d’attaques virulentes et d’insultes, notamment au sein de certains groupes WhatsApp.
Bien que je ne sois membre d’aucun de ces cercles, des amis et des proches m’ont relayé des messages audio et des textes dénigrants qui circulent à mon encontre. Je déplore profondément cette situation, qu’il est difficile de qualifier autrement que comme indigne. Il est affligeant qu’un débat sur une question aussi fondamentale que l’éducation dans notre pays puisse dégénérer en une telle vague de haine et d’agressivité.
Pourquoi ne sommes-nous pas capables de débattre de manière civilisée, avec le respect dû à la diversité des opinions, plutôt que de céder à cette virulence injustifiée ?
Je pourrais, sans difficulté, choisir de mener une existence paisible aux États-Unis, indifférent aux réalités vécues par mes compatriotes au quotidien. Néanmoins, je considère qu’il s’agit d’un impératif moral, en tant que citoyen Mauritanien, de participer aux débats cruciaux qui déterminent l’avenir de notre pays. L’éducation, en particulier, est un pilier inébranlable du progrès national, et en dépit de la distance géographique, je ne peux me soustraire à la responsabilité de contribuer à cette réflexion.
Aujourd’hui, je tiens à exprimer, sans équivoque, MON PARDON envers ceux qui ont choisi de répondre par des invectives et des propos déplacés. Je leur pardonne sincèrement, avec l’espoir que le Tout-Puissant saura également leur accorder Sa clémence.
Mon souhait le plus ardent est que nous puissions désormais nous engager dans un dialogue empreint de courtoisie, de profondeur intellectuelle et de respect mutuel. Car, malgré nos divergences, nous demeurons avant tout Mauritaniens. Il est essentiel que nous restions unis pour le bien commun et l’avenir de notre pays.
Toka DIAGANA
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