Les Mauritaniens attendent avec impatience le dialogue national pour la réconciliation nationale et un nouveau cap démocratique pour apaiser le climat climatique et engager des réformes contre la pauvreté, l’exclusion et la corruption et l’insécurité.
Le premier ministre mauritanien avait surpris les observateurs en annonçant un dialogue national devant le parlement à l’occasion de la déclaration de la politique générale. Et depuis c’est le stand-by pour des raisons de calendrier serré surtout qu’il doit repasser devant le parlement pour préciser son cap d’ici 2029.
En attendant ces mêmes observateurs sont dubitatifs sur des assises nationales transparentes et libres et inclusives face à une gouvernance de Ould Ghazouani en trompe l’œil sur les questions d’intérêt national relatives à l’unité nationale et la cohésion sociale, le règlement définitif du passif humanitaire, pomme de discorde depuis 1989, les séquelles de l’esclavage, une justice, une éducation et une santé pour tous.
Le dialogue national n’est pas un gadget politique et aucune réforme ne peut se passer de l’unité nationale. Il s’agit donc pour Ould Diay d’une rupture avec les prismes traditionnels reposant sur un système inégalitaire, un Etat de non droit qui ne respecte pas les libertés et la citoyenne
té. Autrement dit, les Mauritaniens ne veulent plus de promesses et de faux semblants à l’image des dialogues précédents biaisés dès le départ. L’opposition a également un rôle important de proposition et de contrepoids dans les concertations avant pendant et après.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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