Mauritanie :  la route de l’espoir dans le collimateur du gouvernement de Ould Diay 

C’est un retard considérable dans l’exécution des travaux qui réside dans le non-respect des cahiers de charges des entreprises partenaires de l’Etat et dans l’incompétence des ministres successifs de l’Equipement et des transports. Le gouvernement de Ould Diay entend faire mieux en accélérant les travaux et fixant les nouvelles règles de conduite, la tolérance zéro pour toutes les parties.

Son ministre de l’Equipement s’engage dans une course contre la montre pour réaliser enfin le plus grand axe routier du pays, les 7 tronçons dont 6 sur la route de l’espoir composés de 100 km chacun. Le 7ème tronçon Aleg-Boghé-Kaédi accuse un retard d’une année.

Ce sont les sociétés mauritaniennes et chinoises qui sont pointées du doigt. Au regard du coût assez important du projet gouvernemental près de 43 milliards d’ouguiyas, Ould Diay sera plus exigent que son prédécesseur. En l’absence d’une autoroute, au moins les Mauritaniens pourraient être fière de la route de l’espoir qui relie au moins la capitale à 8 régions du pays.