Alors que le pays est ravagé par une guerre fratricide entre les généraux Al-Bourhane et « Hemetti », les deux camps font appel à des milices locales. Difficilement contrôlables, elles intensifient la violence du conflit et la crise humanitaire. Les faits –
La multiplication des fronts qui opposent, depuis 2023, l’armée régulière d’Al-Bourhane et l’unité paramilitaire de « Hemetti », connue sous le nom de Forces de soutien rapide (FSR), enfonce le pays dans une guerre d’usure. Selon une estimation américaine, 150 000 personnes sont mortes au cours du conflit, 11 millions d’habitants ont dû quitter leur domicile et 2,3 millions ont fui dans des pays voisins.
Cette guerre entraîne dans son sillage de nombreux groupes armés qui prêtent allégeance à l’un ou l’autre des camps et des dizaines de milliers de civils. Les deux protagonistes reçoivent l’aide de pays étrangers, alimentant ce conflit aux conséquences humanitaires dramatiques. Tandis que l’Egypte et l’Arabie saoudite épaulent l’armée officielle, les FSR reçoivent des soutiens des Emirats arabes unis et de la Russie.
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