La critique, lorsqu’elle est bienveillante, est un moteur de progrès. Elle vise à améliorer, à corriger ce qui peut l’être, et à ouvrir des perspectives nouvelles. Emmanuel Kant mon préféré nous enseigne que la critique est essentielle à l’exercice de la raison.
Pour lui, elle n’est pas un simple jugement, mais un moyen de mieux comprendre les limites et les possibilités des actions humaines. C’est un acte d’intelligence, de discernement.
Mais il faut toujours distinguer la critique constructive de la diabolisation. La diabolisation, elle, cherche à détruire, à ternir sans offrir de solution ni d’amélioration. Elle est souvent le reflet de rancune ou de mauvaise intention, là où la critique est un signe de respect, d’intérêt, et de désir de voir l’autre s’élever.
Une critique sincère permet à chacun de se développer, tandis que la diabolisation ne fait qu’enfermer et alimenter la division.
Apprenons donc à faire la différence, car toute critique, lorsqu’elle est juste, porte en elle la promesse du progrès.
Souleymane Hountou Djigo
Journaliste, blogueur
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