Tout d’abord, parlons de l’indifférence, de l’enfermement et de l’enracinement sous l’angle du soufisme.
Pour combattre l’indifférence, il faut accepter la différence. Et pour accepter la différence, il faudrait mettre tout en place pour être apte à faire coexister les différences. Autrement dit, pour combattre l’indifférence, il faut déployer et intégrer les principes de Ceerno Souleymane Baal (paix à son âme) en ce qui concerne nous les Africains. Ce principe n’est rien d’autre que la philosophie de vivre ENSEMBLE en respectant la dignité humaine et l’égalité des chances. Or, qui dit la dignité et l’équité dit combattre l’indifférence.
C’est l’enracinement dans les valeurs spirituelles et culturelles qui composent le dédoublement des soufis. Tout soufi est foncièrement enraciné, mais toute personne enracinée dans sa culture n’est pas forcément soufie. Par conséquent, pour supporter et comprendre le monde moderne, il faut être en même temps enraciné et transversal. Pour incarner sincèrement l’identité soufi, il faut être capable de faire coexister les contraires en soi.
En revanche, toute personne, qu’elle soit intellectuelle, politique ou religieux, qui ne peut pas retrouver l’autre en lui-même et faire coexister les inverses, est un être enfermé. Donc, la maturité, c’est être apte à cerner la différence entre l’enracinement et l’enfermement dans ses propres valeurs spirituelles et culturelles.
Attention, pour les âmes émotives et sensibles, le sens du post consiste à montrer l’importance de la transversalité et de l’ouverture tout en étant enraciné. Enfin, l’enracinement ne veut également pas dire s’accrocher à nos différents goulots d’étranglement connus de tous.
@Yoo Alla Faabo !
Abdoul Khader GUISSÉ
Consultant en informatique
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