L’inspecteur mauritanien Ould Samba est en détention après avoir été limogé auparavant pour avoir critiqué le gouvernement de Ould Diay sur les réseaux sociaux.
Cette double peine indigne les observateurs qui pointent un régime autoritaire depuis 2019. C’est une atteinte à la liberté d’expression. Ce n’est pas la première fois que des citoyens ou blogueurs s’expriment sur les réseaux sociaux.
Ces propos sont considérés par le gouvernement comme un délit d’opinion relevant de la loi contre les symboles de l’Etat et au-delà sur la cybercriminalité. En traitant ouvertement de corrompu le gouvernement mauritanien, Ould Samba ne pouvait pas échapper à la chape de plomb surtout la prison.
Cette détention relance l’Etat de droit dans un pays qui ne respecte pas les libertés et la citoyenneté. L’Etat de droit est essentiel dans une démocratie. Malheureusement depuis 1978, les Mauritaniens sont gouvernés par les militaires sous vernis démocratique. L’alternance démocratique est un rêve.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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