La mise en place d’un système numérique pour faire face aux nombreuses infractions routières dans la capitale est considérée par les observateurs comme un petit pas pour lutter contre les chauffards mais ne suffit pas pour mettre fin à l’anarchie dans la sécurité routière.
Ce sont les nombreuses infractions du code de la route depuis des décennies qui sont pointées du doigt par la direction de la Sureté nationale. En mettant en place un système numérique, les automobilistes qui enfreindraient à la loi sont vite repérés et punis en conséquence. Encore faudrait-il que ce système perdure et soit suivi avec tous les moyens financiers et humains. Il ne s’agit pas de remplacer l’humain par la machine à d’autres fins de corruption par exemple en fermant les yeux sur les délinquants routiers. L’autre souci par rapport à l’utilisation d’un tel outil moderne c’est la formation.
Ce nouveau système de caméras et de surveillance automatisée ne peut pas remplacer le policier dans tous les endroits de la capitale. Il est important que tous les autres acteurs de la sécurité routière soient associés à cette innovation. Et enfin cet instrument numérique ne suffit pas pour dissuader les mauvais conducteurs.
Les nombreux accidents voire mortels sont dus à des excès de vitesse qui relèvent des comportements irresponsables des automobilistes exacerbés par des agents de la police corrompue et l’absence de mesures préventives comme le permis à point par exemple et les contrôles stricts suivis sur les axes de la capitale et au-delà de tous les axes routiers du pays.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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