Asma Ethmane âgée de 17 ans originaire de Nouakchott serait victime d’un viol dans le cadre d’un accord bien ficelé en qualité de domestique par une femme de la tribu des Lemtouna nommée Khadijetou.
Ces faits se sont déroulés dans la ville de Guérou dans l’Assaba entre 2017 et 2023-2024. Il s’agit d’une affaire d’esclavage et de viol d’une fille mineure harratine Asma. Une illustration parfaite des difficultés de tous les locataires du palais de Nouakchott de Mokhtar Ould Daddah à Ould Ghazouani pour mettre fin à ce crime contre l’humanité.
L’exemple d’Asma comme parmi tant d’autres en Mauritanie, est choquant. Une triple peine de la petite fille : enlèvement, séquestration et grossesse. Et comble de malheur cette affaire comme les autres affaires finissent par des plaintes sans suite. Encore une fois la justice est pointée du doigt par les observateurs. Dans un pays où les esclavagistes sont issus de puissantes tribus qui ont pignon sur rue dans les sphères de décision de l’Etat, l’éradication de ce fléau est un mythe.
Les militants anti-esclavagistes ont encore beaucoup de chemins à parcourir avant de libérer les victimes des chaînes de l’esclavage.”Être libre ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes”.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 21 septembre 2024)
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