La mise au point ce début de semaine par la commission nationale de l’orientation et des bourses vient confirmer une politique en déphasage avec l’enseignement supérieur en particulier dans le domaine du numérique à l’heure de l’Intelligence Artificielle.
Le Sénégal a compris l’enjeu des nouvelles technologies de l’information et de la communication d’ici 2030 en créant la première école de l’Intelligence Artificielle à Dakar. Contrairement à la Mauritanie qui traîne encore les pieds avec une préférence nationale pour les bourses des bacheliers dès la rentrée 2024-2025.
Cette suppression de bourses pour le premier cycle universitaire ne va dans le sens des acquisitions solides scientifiques et technologiques. Des étudiants du premier cycle sont donc privés d’une formation supérieure internationale. En effet, cette décision favorise les masters et les doctorants, la crème des universitaires.
Les nouveaux bacheliers qui voudraient poursuivre leurs études à l’Etranger devront se débrouiller par leurs propres moyens d’où une mesure discriminatoire pour les bacheliers dont les parents sont pauvres. Ce qui n’est pas le cas pour l’élite dirigeante du pays. Cette suppression des bourses c’est l’arbre qui cache la forêt.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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