Le bilan des inondations à l’intérieur du pays continue de s’alourdir avec au moins 4 morts et des dégâts matériels importants notamment au niveau du cheptel.
Cette situation catastrophique des inondations au moins dans huit régions est diffusée depuis des semaines par le ministère de l’Intérieur. Une transparence du gouvernement au niveau des chiffres qui donne l’ampleur des dégâts. Cette persistance est considérée par les observateurs comme insuffisante pour faire face aux catastrophes naturelles si l’on considère que Ould Ghazouani aurait dû décréter l’état d’urgence dans les régions sinistrées.
Les fortes pluies entraînent la destruction des digues de protection des barrages, des maisons et des noyades des enfants. Les mesures urgentes protègent les populations des dangers à venir.
Au-delà ces inondations mettent en lumière les effets du changement climatique sur les populations les plus vulnérables d’une part et d’autre part l’absence d’une politique de mesures de prévention de futures catastrophes naturelles. Cet attentisme de Ould Diay est révélateur d’un Etat impuissant face aux inondations.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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