Les carnages sur les routes se multiplient d’année en année. Le dernier en date, des morts cette semaine sur l’axe Rosso-Tiguint-Nouakchott. Les autorités de Nouakchott semblent ne pas prendre au sérieux ces hécatombes à un point que les observateurs s’interrogent sur l’impératif d’états généraux de la sécurité routière.
Dans un pays où les anomalies sont devenues des normes, il est difficile que la loi s’applique. La sécurité routière n’échappe pas à ce modèle qui constitue un frein à toute réforme. C’est le changement de comportement qui est pointé du doigt, principal responsable des accidents mortels de la route chaque année.
La route a encore tué cette semaine sur l’axe Rosso-Tiguint-Nouakchott avec son lot de blessés graves. Les principaux responsables ce sont les conducteurs indisciplinés ne respectant pas le code de la route et également le mauvais état des routes et le laxisme de la police et la corruption de ces agents de l’Etat.
C’est l’ensemble de tous les acteurs de la sécurité routière qui sont interpellés d’où l’urgence d’états généraux pour sauver les vies humaines. Face à l’ampleur du phénomène c’est un défi urgent de Ould Diay. Les routes en Mauritanie sont devenues de véritables mouroirs.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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