Sénégal : Macron attendu pour le 80e anniversaire des tirailleurs

Agence de Presse Africaine – Le président français sera à Dakar sur invitation de son homologue sénégalais, Diomaye Diakhar Faye. Une visite  qui coïncide avec la célébration du 80e anniversaire du massacre à Thiaroye des Tirailleurs sénégalais.

 

Emmanuel Macron, président de la République française, a annoncé sa visite officielle au Sénégal prévue pour le 1er décembre 2024. Cette visite, rapportée par le quotidien national Le Soleil, coïncide avec le 80e anniversaire du tragique massacre des tirailleurs sénégalais survenu le 1er décembre 1944.

Selon Le Soleil, le président Macron a fait cette annonce jeudi dernier lors de son discours à l’occasion de la commémoration du 80e anniversaire du débarquement de Provence. Il a précisé que sa présence à Dakar répondait à l’invitation du Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la « Journée du Tirailleur. » Elle intervient également dans un contexte de renouvellement des relations franco-africaines, avec un accent mis sur le partenariat et la reconnaissance mutuelle. Elle pourrait être l’occasion de discussions sur l’avenir des relations bilatérales et sur les enjeux communs auxquels font face la France et le Sénégal.

Le dimanche 28 juillet 2024, Ousmane Sonko, premier ministre sénégalais, s’était prononcé sur la décision française de reconnaître comme « morts pour la France » six tirailleurs exécutés par l’armée française à Thiaroye en 1944.

S’exprimant sur les réseaux sociaux en tant que chef du parti Pastef-Les Patriotes, et non en sa qualité de chef du gouvernement, Sonko avait déclaré : « La France ne peut plus prétendre avoir le monopole sur l’interprétation et la narration de cet épisode tragique de notre histoire commune. Elle n’a pas l’autorité pour déterminer seule le nombre de victimes africaines qui ont été trahies et tuées après avoir contribué à sa libération, ni pour définir la nature et l’étendue de la reconnaissance et des réparations qui leur sont dues. »

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Source : Agence de Presse Africaine (APA)

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