JO blues / Par Tijane BAL

Cela fait bizarre. Se réveiller sans interroger le programme, les horaires, la chaîne. Un lundi redevenu ordinaire. Pas tout à fait comme avant car avant, on se préparait à la fête. Et les veilles de fête, c’est connu, c’est déjà la fête.

Dieu qu’elle fut réussie ! Le pays hôte à été, comme on l’attendait,à la hauteur. Oui, le pays ! Oublions Macron. Give man a break. Oublions la politique, On les retrouvera. Retenons le PAYS qui, 2 semaines durant, a accueilli le monde dans sa diversité. Par les temps qui courent, ce n’est pas rien.

Aujourd’hui, on est un peu triste de raccompagner nos amis. Surtout que pour certains, c’était la der des der. Les Riner (mais lui c’est un presque local de l’étape), Kipchoge, Bekele….Puis LeBron et Curry.

Ils ont bien joué le jeu. Le vrai, sur les parquets, et celui de la démocratie des JO : bus, chambres d’hôtels ordinaires. Ou presque.

Peut-être même métro. Ils vont à présent retrouver leurs demeures à dizaines de millions de dollars après avoir cohabité avec des athlètes qui ne gagneront pas toute leur vie d’athlète ce qu’eux gagnent en une séance d’autographes. Le « pouvoir égalisateur » des JO et leur beauté.

Quant à nous, on se doutait bien que nos amis vivent sur une exoplanète. Pas la nôtre de planète.Cela ne fait rien. Ils nous font rêver quand même. C’est aussi pour cela qu’on est un peu triste. Un peu car on se dit que la fête n’est pas tout à fait finie.

On remet le couvert le 28 pour les JO paralympiques. La fête continue d’autant plus qu’on se projette déjà en 2028 à Los Angeles. Ce sera « sans » l’admirable Thomas Bach, le patron du CIO, qui raccroche. À 70 ans ! It’s not my time dit-il. Not any more. Encore un au revoir.

 

 

Tijane BAL pour Kassataya.com

 

 

 

 

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