Gambie : arrestation du général Bora Colley

 Agence de Presse Africaine – L’ancien officier supérieur s’est rendu à l’armée gambienne sept ans après avoir quitté le pays. 

Fin de cavale pour un ancien haut gradé de l’armée gambienne. Dans un communiqué parvenu à APA, les Forces armées gambiennes ont annoncé l’arrestation de l’ex-brigadier général Bora Colley, ancien officier supérieur des Forces armées gambiennes et membre présumé des « Junglers », une unité qui serait impliquée dans des exactions sous le régime de Yahya Jammeh.

Colley avait « échappé à la justice après le départ de l’ex-président Jammeh pour la Guinée équatoriale en janvier 2017 », a précise le communiqué.

Toujours selon le document, le général Colley s’est « volontairement rendu à la police militaire le vendredi 9 août 2024, aux environs de minuit, à la caserne de Yundum », au sud de Banjul. L’armée gambienne a également précisé qu’« une surveillance avait été mise en place autour de sa résidence dans la région du Grand Banjul le jour même de sa reddition ». Le général est désormais détenu et « coopère avec la police militaire dans le cadre des enquêtes en cours », a soutenu l’armée.

En décembre 2016, Yahya Jammeh a perdu l’élection présidentielle face à Adama Barrow, le candidat de l’opposition. Après avoir d’abord reconnu sa défaite, Jammeh a ensuite demandé un recomptage des voix et a tenté de se maintenir au pouvoir. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a alors menacé d’intervenir militairement en Gambie pour installer Adama Barrow, qui s’était réfugié au Sénégal et avait prêté serment à l’ambassade gambienne.

Des jours de négociations menées par Mohamed Ould Abdel Aziz et Ellen Johnson Sirleaf, anciens président de la Mauritanien et du Liberia, avaient conduit Yahya Jammeh à accepter de quitter le pouvoir.

Plusieurs de ses proches, dont le général Bora Colley, ont tenté de fuir la Gambie. Colley a été intercepté par la police sénégalaise à Mpack, dans la région de Ziguinchor(sud), avant d’être remis à la Division des investigations criminelles (DIC).

 

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Source : Agence de Presse Africaine (APA)

 

 

 

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