Niger : des détenus s’évadent d’une prison de haute sécurité près de Niamey

AFPL’établissement pénitentiaire renferme notamment des jihadistes. Un couvre-feu a été décrété dans la zone.

Plusieurs détenus se sont évadés ce jeudi 11 juillet de la prison de haute sécurité de Koutoukalé, près de Niamey où sont notamment emprisonnés des djihadistes, ont annoncé les autorités nigériennes qui ont décrété un couvre-feu dans la zone. Dans «un message radio», consulté vendredi, le ministère de l’Intérieur «informe» le gouverneur de la région de Tillabéri (Ouest) de «l’évasion de détenus de la maison d’arrêt de Koutoukalé», située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, le 11 juillet. «Vous demande dès réception du présent message radio de mettre en alerte toutes les unités de recherches», écrit le ministère dans ce message.

 

Le ministère ne précise pas le nombre de prisonniers qui se sont évadés de cette prison la mieux gardée du pays et où sont incarcérés les détenus les plus dangereux et notamment les éléments jihadistes capturés sur le terrain des combats. Il demande également aux forces de sécurité de «redoubler de vigilance sur l’ensemble du dispositif sécuritaire» mis en place. Les autorités régionales de Tillabéri ont de leur côté instauré jeudi soir un couvre-feu dans la zone et interdit la circulation des piétons, des engins à deux roues et des véhicules à partir de 21 heures locales (20 heures GMT).

Des «chefs terroristes» parmi les évadés

D’après le site nigérien «Actuniger.com» des «chefs terroristes» figurent parmi les détenus évadés. Dans les recherches des détenus évadés, le ministère demande aux autorités de Tillabéri de «mettre à contribution les chefs traditionnels et les leaders religieux. Il leur demande également de »sensibiliser les populations dans la dénonciation de tout individu suspect. «La région de Tillabéri, au sein de la zone dite des »trois frontières » –entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso– devenue un repaire pour les jihadistes sahéliens affiliés à l’Etat islamique et Al-Qaïda. Elle est sous état d’urgence depuis 2017.

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Source : Le Figaro avec AFP

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