Biram Abeid arrivé deuxième après Ould Ghazouani est la première victime de la crise post-électorale. Près de 1500 de ses partisans sont arrêtés à travers le pays.
Les observateurs pointent un climat politique délétère qui risque de basculer le pays dans une situation difficile pour le président réélu. Les bastions électoraux du candidat malheureux à la présidentielle sont en ébullition depuis la publication des résultats par la CENI. Près de 1500 de ses militants sont arrêtés. A Nouakchott, Nouadhibou, Rosso, Sélibaby et à Kaédi, la tension est extrême surtout dans la capitale du Gorgol où quatre jeunes sont assassinés par la police.
Une opportunité pour Ould Ghazouani de monnayer les détentions avec des libérations au compte-goutte. En pointant Biram Abeid comme le mouton noir de la crise post-électorale, les autorités de Nouakchott le placent comme un leader incontournable pour un dialogue pour apaiser la tension politique.
Arrivé pour la troisième fois derrière le vainqueur, le chef historique de l’IRA apparaît comme l’un des plus représentatifs de l’opposition antisystème. Le soutien du président des FPC Samba Thiam ne plait pas le pouvoir en particulier l’aile des nationalistes arabes qui entend exercer son influence sur le président réélu Ould Ghazouani.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 08 juillet 2024)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
-
-
-
-
