
L’armée nigérienne a répondu avec force à l’attaque djihadiste de la semaine dernière, à la frontière burkinabée. Elle a annoncé, jeudi 4 juillet, avoir tué « plus de 100 terroristes » lors d’opérations aériennes et terrestres. Dans son dernier bulletin, l’armée du Niger a assuré que « les opérations terrestres et aériennes se [poursuivaient] pour neutraliser le groupe terroriste responsable de l’attaque de Tassia ».
Le 25 juin, vingt soldats d’une opération antiterroriste et un civil avaient été tués dans une attaque menée par « une coalition de groupes armés » près du village de Tassia, dans le département de Téra, à l’ouest du pays. « Plusieurs dizaines de terroristes » ont été abattus lors de la riposte contre cette attaque, avait annoncé l’armée nigérienne, responsable de la mort, quelques jours plus tôt, d’un membre « influent » de l’Etat islamique local.
Depuis cette attaque terroriste, d’autres djihadistes ont été tués dans cette région frontalière du Burkina Faso. Entre dimanche 30 juin et mercredi 3 juillet, « un raid » à Kolman et « des fouilles » sur les marchés de Dougouro et Bankilaré, trois villes également situées dans la zone de Téra, « ont permis de neutraliser huit terroristes » et « d’en arrêter dix-neuf autres », a assuré l’armée nigérienne.
Un repaire pour les djihadistes
Lundi 1er juillet, « au moins 20 terroristes » sont morts et leur « logistique détruite » lors d’une frappe « de drone contre leur base », dans une vallée à environ quatre kilomètres au nord de Kokoloko, à la frontière du Burkina Faso. Dans son précédent bulletin, l’armée avait déjà annoncé avoir tué, le mercredi 26 juin, « une trentaine de terroristes » dans la même zone et « détruit leurs moyens de guerre » au cours d’un raid aérien.
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