Un roi à Québec !

Le Devoir – Un roi du Cameroun était de passage à Québec pour demander un coup de main aux membres de sa communauté à l’étranger. Même à l’autre bout du monde, chacun doit mettre la main à la pâte pour aider le village.

Sa Majesté Fondjo II David, roi des Fotounis, une communauté à l’ouest du Cameroun, est sur le trône depuis 2011. Il est le 12e monarque de sa dynastie. Il est plus précisément à la tête de la chefferie, une institution qui regroupe tous les membres du village de Fotouni.

«Un roi est présenté comme le père de tous les villageois, ces derniers sont alors les enfants du chef», indique-t-il en entrevue avec Le Soleil.

«Nous sommes venus à la rencontre de nos enfants pour annoncer que le développement de notre village les concerne. Chacun doit savoir que même s’il vit loin de la maison, il est un fils Fotouni et par conséquent, il doit apporter sa contribution», ajoute le roi de la communauté.

 

La participation de chacun est vitale pour la pérennité du village. À travers un organe communautaire nommé le Regroupement de développement de Fotouni, chaque personne issue de cet endroit doit contribuer financièrement ou matériellement. Cet effort commun permet de réaliser certains projets dans la localité, notamment les routes, l’électrification ainsi que les centres de santé.

Effectivement, l’État camerounais ne s’occupe pas des établissements de santé par exemple. Le gouvernement ne fournit que la main-d’œuvre. La construction des bâtiments ainsi que le renouvellement du matériel médical sont sous la responsabilité de la communauté.

Pourquoi le Québec ?

 

Sa Majesté Fondjo II David est dans la Belle Province pendant une semaine avant de prendre la route vers l’Ouest canadien. Il est arrivé dans la capitale pour la fête nationale du Québec et il quitte pour Trois-Rivières et Montréal le 27 juin.

La communauté fotounie est grandissante dans la province francophone, mais celle-ci reste tout de même peu nombreuse. Cela n’importe toutefois pas le monarque. «Je viendrais au Québec même s’il y avait juste un Fotouni. Par contre, il y a plusieurs familles à s’y être installées, ce qui justifie davantage ma visite», dit-il.

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Source : Le Devoir (Québec)

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