Malgré un marché en berne, ses clients ne l’abandonnent pas. Issa, par exemple, continue de se ravitailler en gâteaux pour le plaisir de ses enfants. “Quand j’achète ces gâteaux et que je les [rapporte] à la maison, tout le monde est content. J’apprécie la bravoure de ces femmes, car de par leur activité elles mettent en valeur nos produits locaux. Quand j’arrive, je peux en prendre pour 1 000 FCFA [1,50 euro]”, explique-t-il.

La rue des gâteaux, c’est aussi une histoire de réussite qui se transmet de génération en génération, de Fatimata Guigma en passant par Aminata Zoundi et jusqu’à Abdoul Gafar Dermé. Cette rue des gâteaux permet à plusieurs femmes de se faire un peu de revenus. Malgré la morosité du marché, la rue des gateaux conserve son caractère unique, mêlant tradition et innovation.