Le Parisien – « Je veux retourner travailler, je suis cuistot dans un restaurant », se défend Eliwan alors que le juge d’instruction a décidé de le laisser en détention provisoire. Pour cause, il est accusé de viol par trois femmes. La première à avoir porté plainte est une consommatrice de crack et prostituée occasionnelle qui se rendait à Porte d’Aubervilliers (Paris).
Au coin d’une rue, elle se fait agresser par un inconnu qui l’étrangle. Il lui baisse sa culotte et la viole. La jeune femme va directement au commissariat pour porter plainte. Les enquêteurs récupèrent alors ses vêtements et découvrent l’ADN d’Eliwan qui avait déjà été soupçonné de viol.
Une deuxième victime, elle aussi prostituée, dit reconnaître le suspect « à 99% » en racontant qu’il s’agit d’un client qui a abusé d’elle sans préservatif.
Le Malien arrivé en France en 2018 est alors interpellé dans la cuisine du restaurant dans laquelle il travaille et est placé en garde à vue.
Une de ses victimes meurt en prison
Lors de sa première audition, Eliwan nie les faits et précise même « moi je ne suis pas d’accord, je ne suis pas un violeur ». Si son ADN dit l’inverse, cela ne l’empêche pas de remettre la faute sur les prostituées qui les auraient « arnaqué ». Il est mis en examen avant d’être écroué.
Source : Le Parisien – (Le 19 juin 2024)
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