Courrier Expat – Selon la dernière étude menée auprès d’Américains par l’agence Expatsi, 70 % des personnes sont motivées pour s’expatrier en raison de la gratuité des soins de santé dans certains pays, un contraste avec la situation aux États-Unis. Même si ce n’est pas la seule raison (une étude Gallup fait la part belle à “l’aventure et l’épanouissement personnel”), elle n’en est pas moins très importante.
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Mais attention, prévient le site Euronews, “les pays dotés de soins de santé universels ou dits ‘gratuits’ n’en font pas bénéficier nécessairement tout le monde”. En effet, les soins gratuits sont souvent réservés aux citoyens et parfois aux résidents (dont les expats) mais pas aux étrangers de passage.
- Au Royaume-Uni. “En tant qu’étranger, pouvez-vous entrer dans une clinique ou un hôpital au Royaume-Uni et espérer des soins de santé gratuits ? Non.” Si vous êtes résident permanent, vous pouvez bénéficier du système national de santé britannique (NHS), mais en payant 1 207 euros par an.
- En Espagne, le Sistema Nacional de Salud (SNS) est similaire au NHS. Pour les soins dentaires, ophtalmologiques ou psychologiques, les étrangers doivent payer et avoir une assurance maladie privée.
- En Italie, certains résidents étrangers doivent obligatoirement s’inscrire au Servizio Sanitario Nazionale (SSN) et d’autres peuvent y avoir accès sur une base “volontaire”. “D’une manière générale, toute personne employée en Italie entre dans la catégorie ‘obligatoire’, ainsi que celles en attente de résidence ou de citoyenneté”. Ceux pour qui cela est “volontaire” doivent payer pour accéder au service.
- En Allemagne, l’assurance-maladie publique, ou Gesetzliche Krankenversicherung (GKV), est la forme d’assurance-maladie la plus courante et implique des cotisations individuelles et des cotisations de l’employeur. Il existe aussi un système d’assurance privé, Private Krankenversicherung (PKV).
Source : Courrier Expat
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