Mais depuis l’arrivée des militaires aux affaires, Libreville ne cesse de multiplier les gages d’assurance. En direction de l’Élysée.

Ainsi, par exemple, de l’audience, au lendemain du coup d’État, accordée par le nouvel homme fort à l’ambassadeur français et au patron de la DGSE. Ainsi également de son entretien avec Emmanuel Macron en marge de la COP28, tenue en décembre dernier à Dubaï.

À cela s’ajoute le rétablissement par la junte des signaux de RFI et de France 24, interrompus quatre jours avant le pronunciamiento.

Intervenant dans un contexte d’effritement de l’influence française en Afrique occidentale et centrale notamment, cette visite du chef de l’État gabonais vaut bien son pesant d’enjeux pour Paris, dont l’âge d’or diplomatique, économique, géopolitique et géostratégique est entré dans son âge critique.