Le HuffPost – Serait-ce la bonne saison pour le PSG ? Celle pour enfin mettre la main sur la Ligue des champions qu’il convoite depuis le début de l’ère qatarie ? Alors qu’elle se déplace sur le terrain de Dortmund ce mercredi 1er mai (21h) en demi-finale de la plus prestigieuses des compétitions européennes, l’équipe de Luis Enrique, déjà championne de France, n’a jamais semblé aussi proche de son rêve, devenu bien plus abordable à la faveur d’un concours de circonstances sur cette fin de saison.
Tout a commencé par le hasard pur, lors du tirage au sort du tableau final. Après avoir hérité d’un des adversaires les plus abordables en huitième de finale, la Real Sociedad, le PSG a « réussi » à éviter Manchester City, le Real Madrid ou le Bayern Munich en quart de finale.
En héritant du FC Barcelone à ce stade de la compétition, la tache semblait plus abordable face à ce toujours grand d’Europe, mais qui semble un cran en dessous de son niveau cette saison, derrière le Real Madrid en Liga à une dizaine de points. Avec un succès probant au retour (1-4), certes à 11 contre 10 une grande partie du match, les Parisiens ont envoyé un message à leurs futurs adversaires.
Paris a déjà battu Dortmund cette saison
Le destin enchanté du PSG se poursuit maintenant en demi-finale puisqu’il affronte Dortmund, là encore un adversaire largement à sa portée. Le club allemand n’est en effet actuellement que cinquième de Bundesliga, relégué à 24 points du – déjà champion – Bayer Leverkusen. Il a par ailleurs encaissé une quarantaine de buts cette saison toutes compétitions confondues, dont 4 le week-end dernier face à Leipzig.
Il s’agit en plus d’un adversaire qui réussit au club de la capitale. En 2020, lors de la saison où il avait atteint la finale – perdue 1-0 contre le Bayern Munich -, il avait éliminé le club allemand en huitième de finale, en s’imposant notamment 2-0 au match retour. À l’automne 2023, la double confrontation dans le groupe F avait également tourné à l’avantage des Parisiens. Après une victoire (2-0) en septembre, le PSG avait arraché un nul en Allemagne (1-1) pour se qualifier.
Manchester City, un ogre en moins
Dans l’autre demi-finale, le Real Madrid affronte le Bayern Munich. Ce n’est pas trop s’avancer que de dire qu’au tour précédent, le club espagnol a fait le bonheur des Parisiens ; en éliminant le tenant du titre Manchester City qui restait le favori de la compétition pour beaucoup d’observateurs, les Madrilènes ont (un peu) dégager le passage.
D’autant plus qu’une le scénario d’une finale PSG-Real Madrid pourrait constituer un boost supplémentaire pour Kylian Mbappé, qui devrait vouloir briller une dernière fois avec son club de cœur et face – très vraisemblablement – à l’équipe qu’il va rejoindre cet été.
Kylian Mbappé, justement, arrive sur cette confrontation contre Dortmund dans de bonnes dispositions avec cinq buts inscrits au total lors des huitièmes et des quarts de finale. Surtout, les polémiques autour de sa non-utilisation par Luis Enrique sur certaines rencontres, comme ce fut le cas contre Lyon en Ligue 1 encore très récemment, appartiennent au passé.
Paris vers un quadruplé inédit
Avec 15 buts inscrits lors de ses quatre derniers matches, le PSG monte en puissance au meilleur des moments, et le titre acquis ce week-end ne devrait pas venir déconcentrer les Parisiens dans leur quête du Graal européen, tant ils s’y préparaient depuis plusieurs semaines avec leur confortable avance sur leur dauphin en Ligue 1, l’AS Monaco.
Et la perspective d’un quadruplé inédit (Paris a gagné le trophée des champions en janvier), avec encore une finale de Coupe de France à disputer le 25 mai contre Lyon, pourrait galvaniser encore un peu plus les troupes pour leur parcours européen.
« Ce qui arrive au PSG est passionnant », avait bien résumé un Luis Enrique souriant en conférence de presse après le match en retard remporté contre Lorient. Un comportement apaisé face aux journalistes suffisamment rare pour être signalé. Peut-être un signe positif supplémentaire pour son équipe dans ce qui pourrait devenir un peu plus une formidable fin de saison.
Vincent Gibert
Source : Le HuffPost (France)
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