En donnant son feu vert dans le cadre d’un contrat d’exploitation du champ gazier Banda entre l’Etat mauritanien et le consortium d’entreprises Taqa Arabia et Go Gas Holding, le gouvernement poursuit ses ambitions après le grand projet pétro-gazier Grand Tortue Ahmeyin, de transformer ses gisements gaziers…
Mais les observateurs s’interrogent sur la transparence de ce contrat avec un consortium d’investisseurs en particulier l’entreprise basée en Egypte Taqa Arabia dans des conditions tenues encore secrètes. Cette opacité fait planer des zones d’ombre sur sa capacité financière dans un contexte où ses actions boursières seraient en chute libre. Ould Ghazouani s’intéresse de plus en plus aux investisseurs arabes et notamment égyptiens pour leur expérience en matière d’énergie et de services publics. Alors que Go Gas est d’origine émiratie avec une expérience dans le domaine up Stream.
Le choix mauritanien répond naturellement à ses intérêts économiques et financiers. Mais qu’on le veuille ou non, le champ gazier Banda et Tevel demande un investissement lourd d’au moins un milliard de dollars. Une mobilisation financière qui nécessite des capacités techniques et financières que certainement le consortium égypto-émirati n’a pas pour sa réalisation. En signant ce contrat, le gouvernement mauritanien entend rattraper plus deux décennies de retard depuis la découverte du champ gazier Banda en 2002 dans la partie côtière du pays.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 02 avril 2024)
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