Après la révélation du scandale des élections de 2023 par un ancien élu, les observateurs s’interrogent sur la présidentielle de juin prochain. La manipulation informatique de la CENI relance la transparence du processus électoral dans un contexte d’après dialogue national qui ne fait pas l’unanimité de la classe politique et de la société civile.
La présidentielle de juin prochain s’annonce sur fond d’un scandale des élections de 2023 qui éclabousse en première ligne le sommet de l’Etat. La tricherie politique et la fraude de la CENI ne laisse pas indifférents les Mauritaniens qui aspirent à des présidentielles transparentes et inclusives. Et pour l’opposition c’est une aubaine pour se refaire une peau neuve face à la suprématie du parti au pouvoir INSAV qui vient de prendre un coup de massue en attendant de mettre en route une feuille de route du dialogue national dont les recommandations ne font pas l’unanimité des Mauritaniens et de l’opposition.
La manipulation informatique des urnes de 2023 par la CENI relance la légitimité du régime de Ould Ghazouani à moins de cinq mois de la présidentielle. Et au-delà la une réforme du système électoral avec un audit du fichier électoral réclamés par l’UFP dans une déclaration confirmant ce scandale par un ancien élu.
Ces interrogations des observateurs interpellent le chef de l’Etat mauritanien qui devra tirer des leçons de ces dysfonctionnements graves de la CENI pour retrouver une crédibilité avant les présidentielles. Cela passe par des institutions des élections indépendantes, la CENI, le conseil constitutionnel, la HAPA..
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 25 mars 2024)
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