
Le HuffPost – « Tant que la Palestine n’est pas libre, personne n’est libre ». C’est ce que l’on peut lire sur le t-shirt vert que porte Nesreen, alors qu’elle assemble un gâteau de crêpes. Ce dimanche 25 février, comme tous les week-ends depuis début novembre, la cheffe pâtissière organise une « bake sale » pour la Palestine, c’est-à-dire une vente de gâteaux. Cette fois, c’et chez Stina, un bar à vin du 11e arrondissement parisien. C’est le matin : normalement le bar est fermé, mais pas aujourd’hui.
« J’en avais marre de pleurer seule dans ma chambre », explique au HuffPost la jeune canadienne, tout en étalant de la crème pâtissière sur une crêpe. « Là, au moins, on peut faire des cookies et ramener du café, et essayer d’éduquer les gens sur le sujet ». Chaque semaine, c’est un nouveau restaurant qui accueille Nesreen et ses amis, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus. Tous les profits des ventes sont reversés au Croissant-Rouge palestinien, qui fournit des soins médicaux aux habitants de Gaza.
« La semaine dernière, on a récolté 2388 euros », précise-t-elle avec un sourire. Une véritable réussite, qui n’empêche cependant pas Nesreen de se sentir impuissante par moments. « J’ai l’impression qu’on fait quelque chose de bien, mais après le soir même je regarde les infos, et je me dis qu’on est qu’une goutte dans un océan », soupire la pâtissière.
Une « safe place » hebdomadaire
Au fil des semaines, ces rendez-vous sont pourtant devenus une véritable « safe place », pour les clients tout comme pour les bénévoles qui les organisent. « Par un acte aussi simple qu’acheter un gâteau, tu participes à quelque chose de positif » estime Julien, qui aide Nesreen à tenir la caisse.
Émilie Rappeneau
Source : Le HuffPost (France)
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