Mauritanie : la colère sociale qui plane sur Nouakchott est un signe de mauvaise gouvernance de Ould Ghazouani

Enseignants, médecins et dockers sont pour la première fois vents debout ensemble devant la place de la liberté à Nouakchott pour protester contre l’inertie du gouvernement sur leurs conditions de vie et de travail depuis 2019.

Ce triptyque de mécontents de la politique sociale de Ould Ghazouani est révélateur de la fracture sociale en Mauritanie. Cette colère des forces vives mauritaniennes commence à prendre de l’ampleur. Et le gouvernement persiste dans sa politique de sourde oreille aux revendications légitimes des enseignants des médecins et des dockers du port autonome de Nouakchott.

Pour la première fois ils se mobilisent ensemble pour interpeller l’opinion nationale sur leurs conditions de vie et de travail qui ne s’améliorent pas depuis des années. Ils en ont ras-le-bol des promesses gouvernementales de respect des accords toujours non tenues. Cette situation qui perdure donne une mauvaise image d’un régime qui dit ce qu’il ne fait pas et fait ce qu’il ne dit pas sur l’améliorations des conditions des enseignants, le recrutement des médecins spécialistes et l’arrêt des licenciements des dockers.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

(Reçu à Kassataya.com le 23 février 2024)

Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Quitter la version mobile