
Au lendemain de la levée de l’immunité parlementaire du député Biram Abeid ,le groupe parlementaire TAWASSOUL, Espoir Mauritanie et SAWAB passe à l’offensive sur fond de colère et d’indignation d’un bureau de l’Assemblée nationale téléguidé par le gouvernement.
Ce groupe parlementaire de l’opposition dénonce une évolution dangereuse du législatif depuis les élections de 2023. C’est l’empiétement de l’exécutif sur tous les autres pouvoirs qui est pointé du doigt. Ce n’est pas la première fois que l’Assemblée nationale se penche sur une immunité d’un parlementaire sous la pression de la justice. Après Ould Bouya c’est Biram Abeid qui devra se présenter devant un tribunal pour justifier ses accusations de diffamation contre le président de l’UFP.
Derrière cette affaire de cybercriminalité se cache le financement des partis politiques dont l’opacité n’est plus à démontrer. L’ancien président Ould Aziz détiendrait tous les secrets de partis de l’opposition qui auraient reçu des millions d’ouguiyas du milliardaire Bouamatou. C’est un feuilleton politico-judiciaire entre le leader harratin et Ould Maouloud auquel les Mauritaniens assistent, révélateur d’un climat politique nauséabond et surtout d’un règlement de compte d’un candidat sérieux contre Ould Ghazouani en juin prochain.
Au-delà de toutes ces combines c’est le règlement intérieur du bureau de l’Assemblée nationale qui est visé par les députés de l’institution parlementaire pour garantir l’immunité parlementaire. C’est la démocratie qui prend de sérieux coups.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 22 février 2024)
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