Le président Ould Ghazouani a fait de la pauvreté son premier cheval de bataille en 2019. A moins d’une année de la fin de son quinquennat 1 Mauritanien sur 4 vit dans la pauvreté.
Ce cri d’alarme de l’ONG CARE est un pied de nez à Ould Ghazouani qui a mis en place depuis 2019 un programme spécial « TAZOUR » contre la pauvreté et l’exclusion surtout des populations démunies. C’est l’une des promesses phares du président mauritanien. La finalité de redistribution de la richesse du pays est loin de donner tous les résultats escomptés avec un Mauritanien sur quatre qui ne mange pas à sa faim en 2023 notamment les enfants dont certains sont obligés de travailler dans l’agriculture.
C’est le chef de l’Etat qui avait constaté en 2022 la croissance exponentielle de mendiants devant les feux rouges de la capitale en quête de pitance. In fine c’est l’échec de la politique agricole qui est pointée du doigt par les observateurs.
La Mauritanie continue toujours d’importer des céréales parce qu’elle arrive à satisfaire que 30 pour cent des besoins alors qu’il existe des milliers d’hectares cultivables qui ne sont pas mises en valeur surtout dans la vallée. L’un des obstacles réside dans le foncier qui n’apporte de solutions aux agriculteurs. Les choix d’investissements plus ciblés dans ce secteur aux hommes d’affaires nationaux sont révélateurs d’une politique agricole exclusive. L’autosuffisance alimentaire ne doit pas être un simple vœu pieux.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 12 janvier 2024)
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