
Le Figaro – Dans l’est de la Mauritanie, le mois de novembre souffle son air sec à travers les paysages désertiques. Assis à l’arrière d’un pick-up rempli de jeunes hommes en gilets jaunes, Mahfouz Ould Messaoud scrute la brousse.
Ce réfugié malien connaît bien les chemins arides dans les environs de Bassikounou. Chaque année pendant la saison des incendies, il fait partie des volontaires qui éteignent les feux de brousse. Une manière de s’impliquer dans le pays où ils ont trouvé l’asile.
« Il n’y a que des bergers ici, et s’il n’y a plus d’arbres pour le pâturage, il n’y a plus d’animaux. Quand une terre brûle, c’est l’économie qui brûle », explique Mahfouz Ould Messaoud, arrivé en Mauritanie en 2012. Il a fui le Mali après le début de l’insurrection des djihadistes d’Ansar Dine et des groupes séparatistes du Mouvement national pour la libération de l’Azawad.
Source : Lefigaro.fr – (France)
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