Mauritanie – Le député Khally Mamadou Diallo soutient les étudiants de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines

CridemLe député Khally Mamadou Diallo a exprimé jeudi 16 novembre son soutien aux étudiants de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de Nouakchott qui ont arrêté les cours depuis mardi 14 novembre.

 

« Je soutiens entièrement les étudiants de la faculté des Lettres dans leurs revendications légitimes rejoignant mon combat de tous les jours à savoir l’égalité, la justice et un traitement équitable entre tous les mauritaniens sans distinctions aucune », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

«Nous suivons avec grand intérêt la situation de ces étudiants et attendons une suite favorable aux doléances et revendications de ces étudiants de la part du corps administratif de l’université après la rencontre avec le doyen », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, ce mercredi 15 novembre, le Syndicat National des Etudiants de Mauritanie (SNEM) menace d’étendre l’arrêt des cours dans les autres facultés.

Pour rappel, les étudiants de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) de l’Université de Nouakchott ont annoncé, mardi 14 novembre, l’arrêt des cours pour protester contre la décision d’un professeur au département de Français d’interdire de manière injuste un étudiant d’assister à son cours, et ce depuis quatre (04) semaines.

« Le Doyen de la faculté des lettres et sciences humaines (FLSH), M. Doudou Wane, a catégoriquement refusé de recevoir les étudiants venus palier ce problème, sous prétexte qu’il n’a pas de temps à consacrer à ces derniers. Et, a déployé des agents de sécurité pour arrêter les étudiants sortis manifester leur amertume », indique le syndicat national des étudiants de Mauritanie (SNEM).

Selon le SNEM, « le Professeur concerné a asséné des insultes aux étudiants victimes, les menaçant de les expulser de la faculté voire de toute l’université de Nouakchott ».

Dans son communiqué, le SNEM dénonce et condamne « l’incapacité de certains professeurs de dispenser leurs cours en français, sur des modules normalement en cette langue, instaurant par la suite un climat discriminatoire dans les salles ».

Cet arrêt des cours continuera tant qu’aucune solution n’est pas mise sur table pour la résolution et le rétablissement de ces injustices, indique le SNEM.

Par la Rédaction Cridem

Source : Rédaction Cridem– (Le 17 novembre 2023)

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