Après la Banque mondiale, le FMI à nouveau à la rescousse de Nouakchott avec un prêt de plus de 253 millions de dollars pour appuyer son programme au titre de la Facilité pour la Résilience et la durabilité. C’est le résultat de la mission du FMI cette fin de semaine à Nouakchott.
Toutes ces missions du FMI derrière ou avant la Banque Mondiale à Nouakchott sont considérées par les observateurs comme un maintien du robinet financier pour permettre à la Mauritanie selon le jargon habituel à faire face aux chocs climatiques aux inondations et à la transition écologique. Le triptyque pour le chéquier d’un montant de plus de 253 millions de dollars pour maintenir sous perfusion une économie mauritanienne qui a du mal à décoller.
Le gendarme financier toujours au chevet de ses amis malades sait que le régime de Ould Ghazouani fournit des efforts pour éponger une dette colossale héritée d’une décennie de corruption et de gabegie par l’ex-président Ould Abdel Aziz. Ce sont surtout les bons résultats de la SNIM, en 2023 véritable poumon de l’économie qui rassure le FMI pointant une tendance baissière de la croissance à plus de 4 pour cent en 2023. En jetant des fleurs à Ould Ghazouani pour ses chantiers prioritaires, le FMI cache bien les difficultés d’exécution des projets de développement par le gouvernement depuis 2019. C’est le talon d’Achille de la gouvernance de Ould Ghazouani qui peine à lutter contre la mauvaise gestion des deniers publics L’institution financière internationale et le gouvernement comptent sur le plus grand projet mauritanien pétro-gazier Grand Tortue Ahmeyin pour améliorer la croissance économique et la balance des paiements à partir de 2024.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 29 octobre 2023)
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