Cridem – La Mauritanie a décrété un deuil de trois jours après le bombardement meurtrier sur un hôpital de Gaza qui a fait, mardi soir, plus de 500 morts. Dans un communiqué, le ministère mauritanien des Affaires étrangères a condamné cette frappe israélienne.
«Le gouvernement mauritanien appelle la communauté internationale à assumer ses responsabilités juridiques et humanitaires et à imposer un arrêt immédiat du génocide contre le peuple palestinien et à lui fournir une protection urgente», dit le communiqué du gouvernement.
En réaction au bombardement meurtrier de Gaza, cette nuit du mardi 17 octobre, des manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade des Etats-Unis, à Nouakchott, pour condamner la frappe israélienne sur l’hôpital Ahli Arab dans le centre de Gaza.
Sur X, le président mauritanien Mohamed Cheikh Ould Ghazouani a exprimé sa douleur et sa peine, qualifiant ce bombardement de « crime ».
« Comme tous les mauritaniens, je souffre des massacres, du siège et des déplacements auxquels le peuple palestinien frère est soumis. Si les sages de ce monde et les gens de bonne conscience ne s’attaquent pas aux atrocités commises en Palestine, le crime d’aujourd’hui consacrera la fin de la confiance en la justice, les lois, conventions et normes internationales », a-t-il écrit.
Cette frappe a déclenché une vague de colère dans le monde arabe. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à « l’arrêt de cette violence sans précédent à Gaza ».
Le Qatar a dénoncé un « massacre », tout comme la Jordanie, où des dizaines de manifestants ont tenté de pénétrer dans l’enceinte de l’ambassade d’Israël à Amman. Des manifestants en colère se sont également rassemblés devant l’ambassade de France à Tunis.
Par Rédaction Cridem
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