Face aux urgences et les catastrophes naturelles, deux talons d’Achille du gouvernement de Ould Bilal depuis 2019, le réajustement des mesures opérationnelles de secours dans le cadre d’un dispositif qui apporte des réponses aux catastrophes naturelles, constitue un double défi environnemental et social.
La réponse aux attentes des Mauritaniens sur les inondations qui frappent chaque année tout le pays et notamment à Nouakchott et dans les capitales importantes régionales, est un véritable casse-tête pour un gouvernement qui réagit toujours depuis 2019 et n’agit pas.
L’autre problématique c’est la gestion retardataire des secours d’urgence face aux inondations et tempêtes de sable. Un double défi du gouvernement qui compte sur un dispositif qui devra marcher sur trois têtes dont le niveau le plus élevé, le troisième revient au premier ministre qui donne l’alerte avec une gestion de la crise par les moyens nationaux et internationaux, le second niveau géré par le ministre de l’Intérieur et les moyens sont uniquement nationaux et enfin le premier par le Wali avec les moyens des collectivités locales.
Cette hiérarchisation du dispositif va de pair avec la citoyenneté pour rendre efficace les mesures d’intervention urgentes. Il est clair que les résultats d’un système d’évacuation des eaux de pluie durable tardent à venir surtout quand il s’agit des urgences. Ce manquement résulte de l’absence de réseaux d’assainissement et d’un plan d’urbanisation sur tout le territoire. C’est toute la cohérence d’une politique environnementale et sociale qui est pointée du doigt par les observateurs.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 14 octobre 2023)
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