Deema Assaf, la femme qui rêvait de reverdir le désert

Série d’été - Les obsessions (7/7). Depuis qu’elle a pris conscience que son travail d’architecte ne faisait que contribuer à la bétonisation croissante de la Jordanie, l’un des pays les plus arides du monde, Deema Assaf n’a eu de cesse de vouloir la végétaliser.

Courrier international – Deema Assaf marche sur un sentier de la forêt de Birgish, l’un des rares espaces boisés de Jordanie, en faisant attention de ne pas écraser une orchidée sauvage.

La déforestation et la crise climatique n’ont laissé à ce pays, l’un des plus arides du monde, que 1 % de couverture arborée, mais Deema Assaf est convaincue de pouvoir le revégétaliser avec du temps, de la patience et de nouvelles techniques.

“Nous avions des forêts denses jadis, dit-elle. Il y avait des éléphants, des rhinocéros et des lions asiatiques ; ces animaux coexistaient avec les hommes. Quand j’ai appris ça, j’ai vu le paysage d’un point de vue différent”, dit-elle en contemplant un vieux chêne. Avant d’ajouter :

“[L’écosystème] présente un potentiel fascinant – si l’intervention humaine ne l’affecte pas négativement.”

Aujourd’hui “forestière urbaine”, Deema Assaf collecte avidement des informations sur les plantes endogènes de Jordanie. Elle est également la fondatrice et directrice de Tayyun, une association établie à Amman qui étudie le réensauvagement urbain et la régénérescence des écosystèmes des villes.

 

 

 

The Guardian (Londres)

 

 

 

Source : Courrier international

 

 

 

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