Le bilan lourd d’une semaine des inondations à Nouakchott et à l’intérieur du pays s’est traduit par des morts par noyade et électrocution et des dégâts matériels considérables, routes en réhabilitions et en construction et canalisations abîmées, des maisons effondrées et de milliers de sinistrés.
C’est un cauchemar pour les victimes d’inondations. Un nouvel échec de la politique de prévention des catastrophes naturelles qui est pointée du doigt par les observateurs. Chaque année c’est le même spectacle de désolation. Boghé et Rosso en font plus les frais d’inondations mal maîtrisées par l’Etat avec un mort par noyade et la route Boghé Rosso devenue un danger pour les automobilistes et des dégâts matériels importants, des digues et des ponts rompus, des habitations détruites et de milliers de sans-abris.
Une situation qui résulte des réunions interministérielles de préparation de l’hivernage qui ne sont pas suivies d’effet. C’est le retard surtout des travaux pour les routes, les canalisations autrement dit la non-exécution des contrats de marché qui expliquent l’échec du gouvernement. Le manque de préparation des populations des autorités locales et de l’Etat à faire face aux catastrophes naturelles y est également pour quelque chose. Le système d’évacuation des eaux de pluies par les pompages ne suffit pas pour endiguer les marécages. C’est le réseau d’assainissement à Nouakchott et à l’intérieur du pays qui tarde à se mettre en place. La SOMELEC est interpellée pour des interventions rapides sur le réseau de poteaux électriques pour diminuer les morts par électrocution
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 03 août 2023)
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