La Dépêche – Longtemps pointée du doigt, la Mauritanie semble connaitre une période de grâce pour son respect des droits de l’Homme. L’étau se desserre pour encourager les efforts déployés par le gouvernement.
Après le rapport Us sur la traite des personnes qui desserre l’étau américain sur des relations normalisées avec le pays et une reconnaissance des efforts accomplis, c’est aujourd’hui autour du Haut-commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, de leur emboiter le pas pour saluer la transparence que les autorités impriment à ce dossier. Les vertus de la transparence payent. La fuite en avant n’a d’ailleurs jamais fait que renforcer la suspicion et conforté les thèses des activistes qui surfent sur ces questions sociétales.
Le courage et l’action menées par l’actuel gouvernement, aidé par des institutions mises en place à l’effet de lutter contre les réminiscences des tares sociales, convainc les partenaires du sérieux des politiques d’émancipation et de respect des droits de l’homme. Souvent engluée et mise aux bancs des accusés sur le registre des droits de l’homme, la Mauritanie sort de cet engrenage avec tact. Elle a surtout gagné en crédibilité pour assumer son choix d’égalité et de reconnaissance des droits de l’homme.
En effet, la décision américaine, tombée dans son dernier rapport (15 juin 2023) sur la traite des personnes hisse le pays dans son classement au deuxième niveau (Tier 2), sur l’indice de la traite des personnes. Un « nouveau » statut qui d’abord met fin à des clichés, reconnait les efforts déployés par le pays mais aussi lui ouvre grande la porte aux échanges économiques et au bénéfice de la coopération avec la plus grande puissance du monde.
Source : La Dépêche (Mauritanie)
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