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La capitale mauritanienne s’est enrichie récemment avec l’arrivée de tricycles dans la circulation donnant ainsi un nouveau visage de Nouakchott. Ces engins à trois roues sont conduits par des jeunes qui retrouvent ainsi un emploi dans le cadre de la politique gouvernementale.
L’avènement de ces tricycles dans le paysage urbain nécessite une réglementation pour éviter l’anarchie dans les transports qui pourrait aggraver les accidents de la circulation dans une capitale qui ne cesse de grandir à une vitesse folle. Nouakchott compte aujourd’hui près d’un million d’habitants soit le tiers de la population globale dont plus de la moitié sont des jeunes vivant dans les quartiers populaires et sans emplois et sans qualification. La possession de ces trois roues constitue une des solutions pour résorber le chômage.
Mais ce nouveau moyen de transport plus facile et qui s’inscrit dans le cadre des emplois verts doit être réglementé. C’est ainsi que les conducteurs sont appelés à se mettre en règle au niveau de la carte grise, des assurances et du permis vert, de l’immatriculation et au fisc pour éviter des sanctions et sauver leur gagne-pain dans un contexte de conjoncture économique et sociale difficile. C’est une règlementation indispensable pour la sécurité de tous les citoyens.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 19 juin 2023)
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